BIENVENUE !

Courir c'est prendre le temps de réfléchir.

mardi 29 décembre 2009

Qu'est-ce que la course à pied ?

Un texte de la blogueuse et coureuse Véronique.

"Qu'est-ce que la course à pied ?


La course à pied a déjà été pour moi un isoloir, une façon socialement acceptable de m'isoler plusieurs heures par semaine. J'ai toujours eu une bulle immense; j'aime les gens, mais les gens, ou plutôt ma présence sociale, me demandent beaucoup d'énergie. Mon amoureux l'avait bien senti en me rencontrant; plusieurs semaines après notre rencontre initiale, il m'a demandé la permission de se joindre à moi pendant une de mes sorties matinales de course. Je ne lui avais jamais offert, je n'avais jamais couru avec quiconque et je n'avais jamais eu le goût de le faire non plus. C'était mon moment pour me ressourcer, faire le plein d'énergie avant d'entamer une journée où je n'aurai pas une minute de solitude pour moi.


La course à pied a aussi été pour moi une façon de me donner une structure de vie, et une structure de vie saine. Au début, encore plus qu'aujourd'hui, je structurais rigoureusement mon entraînement. Ces sorties de course prévues étaient des rendez-vous, des tests: je mettais à l'épreuve ma motivation, ma capacité à vouloir me faire du bien au lieu de me faire du mal, mon amour propre. Des fois ça faisait même en sorte que je me faisais du mal en me faisant du bien. Ce n'est pas facile de faire une longue sortie le lendemain d'une soirée d'abus! Grâce à la course à pied, je me suis mise à mieux manger, à mieux dormir et à adopter un mode de vie généralement plus sain. On expérience concrètement à quel point on gâche les bienfaits de toutes les heures qu'on a dévoué à l'entraînement en fumant pour tout prétexte social, par exemple. On peut gâcher de grandes ambitions et de vrais désirs en s'adonnant à des plaisirs instantanés.


La course à pied a aussi été un alibi, une excuse pour me sortir d'un monde qui ne me rendait pas heureuse. Avant, je n'arrivais pas à dire "non", sans ajouter un "parce que". La course a été mon "parce que" pour renoncer à toutes soirées où je gardais un sourire faux et figé jusqu'aux petites heures de la nuit avant de retrouver mon lit, de déposer mon masque sur la table de chevet et de m'endormir en pleurnichant d'écoeurement devant mes souvenirs d'une soirée qui avait été vide de sens et vide de quoi que ce soit de sincère. "Non pardon, je ne peux pas sortir, j'ai une compétition demain".


La course à pied a été formateur pour moi. Mon amie de plus longue date a vu très concrètement la transformation que ce sport a eu sur moi: je suis plus confiante et plus heureuse. Je me sens bien, je sens que je peux me sentir bien. Je sens que je suis capable, que je peux arriver à tout ce à quoi j'aspire. La course est une belle métaphore pour ça: il suffit d'y mettre de soi, régulièrement, graduellement, et on se retrouve ainsi toujours plus près de nos buts. La course prend toute mon énergie négative et la transforme en énergie positive; la course génère de l'énergie positive, quelque chose de bon sort de moi. La course m'a aussi donné du temps pour réfléchir sur moi, sur la vie et la course m'a donné du temps pour me connaître, me connaître dans mon essence et non dans le regard des autres.


Plus récemment, la course a pris pour moi une dimension sociale. J'ai rejoint un club de course et j'ai rencontré d'autres gens qui partageaient ma même passion. Au début, j'avoue que ça a été quasiment un choc: je me définissais tellement par la course qu'entourée de coureurs, je n'arrivais pas à me situer et j'avais l'impression de n'être plus rien du tout, de n'avoir plus rien de distinctif. Et puis j'ai appris à connaître ces autres coureurs et je me suis fait des amies, des amies qui courent comme moi mais qui sont tellement plus aussi, comme moi. Dans ces années, j'ai aussi parti ce blogue parce que j'ai eu le goût de partager ma passion. Recevoir des témoignages, des questions ou des courriels de personnes qui commencent dans ce sport me touche à chaque fois. Que je puisse jouer un rôle dans la découverte du sport d'un futur adepte de la course à pied est tellement valorisant! J'ADORE. Depuis quelques mois je m'implique dans mon club de triathlon comme responsable des communications et j'ai un plaisir fou à répondre aux questions et à organiser l'arrivée des peut-être futurs nouveaux triathlètes. J'ai envie qu'ils trippent comme moi! Alors qu'avant je m'entraînais beaucoup en solo, maintenant que je suis inscrite dans un club de triathlon, je prends un vrai plaisir à m'entraîner et à vivre des expériences de compétitions en groupe. Je déconne, j'ai du fun et je m'entraîne fort!


Je trouve ça spécial à quel point la course est passé d'un outil pour m'isoler à une opportunité de socialiser. Ma vie sociale ne tourne pas qu'autour du sport, mais le sport m'a permis de rencontrer des gens qui n'auraient jamais croisé mon chemin autrement. La course à pied reste mon exutoire principal et reste mon moment privilégier pour réfléchir, mais mes raisons pour courir sont plus simples, sûrement plus saines.


Je me demande ce que la course apportera à ces jeunes de Étudiants dans la course. Sans leur souhaiter le même cheminement, ça serait tellement prétentieux de prétendre que le mien est le bon, j'espère qu'ils vivront aussi quelques déclics grâce à la course à pied.


La course n'a pas non plus besoin d'être autant, ça peut simplement être un moyen de se défouler après l'école ou le travail et de rentrer à la maison en étant plus calme. Mais cette personne plus calme, plus posée, on peut la découvrir et apprendre à l'aimer. Je sais que pour certains c'est juste une activité sociale, ou même juste un outil pour gérer leur poids, mais pour moi c'est beaucoup plus, je me sens tellement bien quand je cours, et je l'avoue sans aucune honte ou complexe parce que je suis bien avec la personne que je suis, et ce depuis que je cours, bon."

mercredi 23 décembre 2009

Performance Athlétique

Un peu de pub pour ce blog indispensable pour celui qui veut courir intelligent. Vous trouverez dans Performance Athlétique des infos utiles dans la pratique de la course à pied avec des sujets tel que le gainage, le matériel de musculation, les étirements,etc....Bref, cherchez et vous trouverez obligatoirement des réponses à certaines de vos questions

Gadoue et gamelle.



Gadoue-boue-mal aux genoux...
Ce jour je me suis pris un soleil sous un ciel gris. J'étais en VTT sur un parcours cross très technique car boueux, glissant et ma roue à ripé sur une racine puis sur le gras du sol. J'ai de suite mangé le sol. J'étais couvert de terre et pour le coup vers de terre. Elle est facile je sais !.
Je m'en suis sorti avec de belles égratignures et de bons coups de cadre VTT sur mes 2 tibias.


Le VTT c'est super comme PPG...
Surtout sur des parcours techniques ou on ne va pas plus vite qu'en courant. On utilise énormément les bras, et on est quasiment tout le temps en danseuse. De plus c'est un travail qui demande énormément de concentration et d'équilibre afin d'éviter la chute. La fréquence cardiaque s'élève très vite si on décide d'accélérer.
Et cerise sur le gateau, cette façon de faire du vtt  nous maintien dans le concept protecteur du sport dit porté.


Sortez couverts !
Bé oui !. On s'imagine indestructible debout sur les pédales. Et pourtant la pelle est si vite arrivée. Alors faut pas oublier le casque !. Même sur les terrains tout en gadoue. La racine, la pierre, le tronc sont prêts à nous fracasser le crâne.


Conclusion
Bé je glisse tellement en ce moment lors de mes entraînements en CàP ou en VTT, sur mes parcours cross,que j'en viens aussi à déraper et patiner dans ce billet.
Bof...c'était juste histoire de causer un brin.
Et puis de youtuber cette chouette chanson de Serge Gainsbourg et interprétée dans la vidéo par Jane Birkin et Les Négresses Vertes.

Embrasement cannibale

Le jour s'allonge sur la nuit
Et dévore la chair obscure
Lentement
Il déchire
La robe sombre
Et enserre
La peau d'ombre

(depuis le 22 décembre 2009 les jours rallongent dans l'hémisphère nord. C'est une bonne nouvelle pour le coureur à pied !)

vendredi 18 décembre 2009

Au nom du père...



En exclusivité toujours ;-) !

Les premières images d'un sprint mou lors du cross du Progrès 2009.

Loulou et le sprint final


Il neige.
C'est l'occasion rêvée pour vous signaler la naissance d'un nouveau blog. Ce dernier (né) se veut (modestement) un blog d'informations, de résultats, d'interviews, de vidéos,etc... . Il est spécifiquement destiné aux coureurs du Jura, de Saône et Loire et de l'Ain.

Faites tourner...

Des news de R2PH de l'association "Billat-Monciaux-Colas.


Voici le principe qui va animer R2PH :


- Vous vous inscrivez sur billat.net


- Vous répondez à des questions nous permettant de cerner votre profil énergétique, nous vous délivrons votre séance R2PH


- Vous la testez et donnez vos impressions sur le site athlete-endurance afin que JP Monciaux vous donne quelques conseils de terrain.


- Vous appliquez ses conseils pendant deux nouvelles séances R2PH puis vous transmettez vos impressions finales à JPM.


- Ensembles, JPM et vb , nous affinerons alors nos recherches afin de vous donner une nouvelle séance R2PH améliorée.


Cette approche Science-Technique-Pratique est celle qui permettra véritablement de faire progresser nos connaissances et surtout vos performances.



http://billat.net/index.php/fr/running-research-for-health-and-performance/174-r2ph-mode-demploi.html
 
J'ai dérobé les infos sur le blog de Laurent Colas

dimanche 13 décembre 2009

R2PH

2010=R2PH
Dans le monde paisible des coureurs à pied, voilà une nouvelle qui ne manquera certainement pas de sortir le jogger de sa somnolence hivernale.
En effet,v'là t'y pas que 2010 arrive et que la méthode R2PH aussi !
Bon! Ok ! Je vous l'accorde : pour l'arrivée de la nouvelle année il n'y a pas de quoi en faire une foulée, c'est chronique, banal et immuable !
Mais là, indolent coureur à pied, ce n'est pas la routinière et invariable nouvelle année qu'il va falloir fêter, mais bien la génèse d'une collaboration entre une sommité dans le domaine de la physiologie de l'effort et deux altruistes dans le domaine de la transmission et du partage sur le web des connaissances dans notre displine de prédilection.


La sommité et les philanthropes
La sommité c'est Véronique Billat. Les philanthropes sont Laurent Colas et Jean-Pierre Monciaux.
Ensemble ils ont décidé de développer en commun la méthode R2PH.
Que se cache-t-il derrière ces sybillins 4 sigles ?
 R2PH :
  1. c'est R2 pour Running et Research
  2. P pour Performance
  3. H pour Health
Laurent Colas traduit le concept de R2PH dans les termes suivants : ce sont les "dernières découvertes scientifiques au service de vos entraînement pour progresser en pleine santé".
C'est ainsi que nos 3 compères vont nous proposer dans les semaines qui suivent "des séances d’entraînement basées sur les toutes dernières connaissances physiologiques élaborées au sein de l’Unité INSERM dirigée par Véronique Billat" et nous mettre "dans la confidence des innovations dans le domaine de l’exercice et de l’entraînement".
Véronique Billat nous promet "la traduction simple en protocole d’entraînement sur le terrain les tous derniers concepts physiologiques pour améliorer votre VO2max et surtout son temps limite".

Ainsi, "elle a décidé d’accélérer la diffusion et surtout l’utilisation des séances d’entraînement grâce à la magie d’internet qui va vous permettre d’être les tout premiers utilisateurs et surtout partenaires des avancées scientifiques et techniques dans le domaine de l’entraînement efficace".

Y'a plus qu'à
Déjà depuis quelques temps, Jean-Pierre Monciaux nous avait gratifié de quelques vidéos (in)formatives sur le site Athlète Endurance. C'était novateur dans l'esprit et l'on se demandait  encore pourquoi aucun entraîneur n'y avait pensé.
Il nous reste donc plus qu'à patienter. Les premiers fruits de cette collaboration sont prévus pour début janvier.
Alors ne vous alourdissez pas trop lors des fêtes si vous vous voulez immédiatement bénéficiez de la méthode R2PH !.


Pour plus d'infos :
- le site de Véronique Billat : http://billat.net/
- le site de Laurent Colas et Jean-Pierre Monciaux : http://www.athlete-endurance.com/
- le blog de Laurent Colas : http://laurentcolas.blogspot.com/

Il est loin le temps des fleurs ?


samedi 12 décembre 2009

"Courir longtemps" par Bruno Heubi


Bruno Heubi est le Petit Poucet...
Il y a quelque temps je me suis offert ce livre. C'est Monsieur Bruno Heubi lui-même qui l'a écrit.Bruno Heubi a trente années de pratique derrière lui et je lui en souhaite autant devant. Un voeux personnel qu'il devrait réaliser sans aucun problème tant l'amour de cette discipline est retranscrit dans cet ouvrage. Aimer c'est partager. Et ce coureur-entraîneur  a réussi à travers ce livre à nous communiquer un savoir imposant dans un langage simple et accessible. Il fait preuve d'empathie.On sent aussi que monsieur Heubi est professeur : l'objet de 370 pages est hyper pratique tout en semant içi est là l'essentiel du théorique. Bruno Heubi est le Petit Poucet de la course à pied. Il sème afin que nous retrouvions notre chemin.


Un livre pour tous les coureurs
Et même si notre galopeur-écrivain est plutôt un spécialiste des kilomètres sans fin(11 sélections en équipe de France des 100 kilomètres), il n'abandonne pas pour autant sur le bord du chemin les indécrottables du court !.
Bref ! Du 10 kilomètres à l'ultra, les coureurs débutants ou confirmés trouveront dans ces pages les infos essentielles qui leurs permettrront de progresser.


Pour toutes infos et commandes concernant cet ouvrage  cliquez içi .


Cross du Progrès 2009 à Montciel (Lons Le Saunier) (bis)

7 semaines
Voilà 7 semaines maintenant que j'accumule les séances à base de vma. 7 semaines que je m'époumone dans le but ultime de retrouver la fière allure que j'avais en 2006. Et dimanche verra se confirmer ou infirmer le réalisation de cet objectif. En effet, dimanche 13 décembre je vais m'autoriser les sauts dans les flaques et les glissades dans la gadoue grâce au cross du progrès à Lons le Saunier sur le plateau de Montciel.
Cependant, en plus de l'option développement vma, j'ai fait le pari durant cette période de préparation générale d'un kilométrage minimum en course à pied pour un volume horaire en sports portés relativement conséquent.
Ainsi, sur ces 7 semaines, j'ai réalisé :
--> 33h11mn d'entraînement tous sports confondus
--> 22h21mn en CàP
--> 10h49mn en sports portés(VTT-Elliptique)


Intention à l'attention de mes jambes
L'idée centrale qui guide cette préparation générale et qui fait la part belle aux sports portés ou "non-traumatisants" et de diminuer au maximum la casse musculaire du aux chocs répétés durant cette phase de développement de la vma.
Pourquoi me direz-vous ?
Tout simplement parce que je vais entrer dans le monde des demi-vieux  ;-) (40 ans en 2010) et que mon métier (aide-soignant) fait la part belle à la station debout et à un kilométrage de marche qui est imposant. Mais aussi parce que je me suis promis un beau cadeau d'anniversaire pour le joli mois de mai 2010 : les 100km de Chavagnes-en-Paillers. Et que ces 100km je ne compte pas les faire en touriste mais le plus sérieusemnent du monde avec en amont une préparation spécifique qui va me demander une fraîcheur mentale et physique déterminante.


Partir doucement, finir vite
Revenons au cross de demain dimanche. Je sais que j'aurais du mal à tenir la distance car durant ces 7 semaines je n'ai presque pas réalisé de séances à allure spécifique cross et que celles que j'ai effectué l'étaient dans un faible volume. Cependant, je compte effectué les 8,74 kilomètres avec une bonne aisance respiratoire car cette course n'est que le prélude à l'entrée dans ma saison de cross. Je ne vais donc pas m'élancer comme un fada mais plutôt partir relax afin d'avoir le plaisir de remonter ceux qui auront joué les kamikazes. J'ai encore 4 semaines pour peaufiner ma préparation avant mon premier vrai objectif : les départementaux de cross (10 janvier 2010). Donc, pas "d'harakirisme" !.


En souvenir de la préhistoire
J'espère fortement qu'il y aura foule à ce cross. Tant au niveau des plus jeunes que des "anciens". Le cross est une discipline qui se pratique quand les conditions climatiques  sont les plus désagréables, quand le terrain est des plus imprévisibles et qui met le physique et le mental à rude épreuve. Sortir de temps en temps de notre confort, se confronter aux éléments et, je pense, la meilleur façon de se souvenir que nous avons un corps et un esprit....
Il n' y a pas si longtemps si l'on se réfère à l'échelle de l'Histoire Humaine, ce que je vais vivre demain à travers ce cross, c'était de lot commun et quasi-journalier de nos ancêtres préhistoriques.


Alors un seul mot d'ordre : tous au cross !!!

mercredi 2 décembre 2009

3° Corrida du Parc à Lons Le Saunier


Un peu de publicité pour une course que j'ai prévu d'effectuer. Il s'agit de la 3° Corrida du Parc de Lons Le Saunier qui aura lieu le 26 Décembre 2009.

Au programme de l'après-midi:
- 14h: Course des Enfants (1km)
- 14h30: Course des Jeunes (3km)
- 15h30: Course Populaire (5km)
- 16h30: Course des As (10km)

Pour plus d'informations, allez sur le blog du Triath'Lons

lundi 30 novembre 2009

Cross et questionnements...

"Dis ! Après quoi on coure ?..."

(Musique M "Est ce que c'est ça ?")

samedi 28 novembre 2009

Challenge des Trails du Jura 2010

Cliquez sur les images pour les agrandir


A TRAVERS LE JURA

C'est nouveau...c'est beau...c'est sympa...c'est le Challenge 2010 des Trails du Jura !
Qu'est ce que c'est que ça ?
C'est simple : ce challenge regroupe 7 trails qui comprennent en fait 14 courses (trail court et trail long pour chaque trail organisé).


Pour avoir toutes les infos sur ce Challenge rendez-vous là ---> ¤

jeudi 26 novembre 2009

Cross du Progrès 2009 à Montciel (Lons Le Saunier)


Boue gadoue !
Hummm....
Mon nez commence à se dandiner sur mon visage. Il hume les effluves naissantes de la boue et gadoue hivernales. Les cross se profilent à l'horizon !. Et je m'en réjouis !.
A vrai dire, j'ai déjà esquissé en guise de préliminaires quelques pointes sur des parcours cross made in moi-même. Mais uniquement du cross light avec beaucoup de séances d'endurance relax et 2 ou 3 sorties approchant l'allure cross.


"On dirait que ça t'gêne de marcher dans la boue..."
Pas du tout.
J'ai 3 cross officiels dans mon programme perso. Le premier se déroulera le Dimanche 13 décembre à Lons Le Saunier, le second le Dimanche 10 Janvier à Chalon Sur Saone (départementaux) et le troisième le 24 janvier au Creusot (Régionaux).


"Demandez le programme !"
Voici donc l'affiche officielle de mon premier cross de l'année. Il se déroule sur le Plateau de Montciel. Un lieu que je connais bien puisque c'est souvent le départ de mes séances longues spéciales trail. Le terrain peut être intéressant si la pluie a fait son apparition. Sinon le sol sera trop stable pour que l'on puisse parler de vrai cross. A voir donc!.

La distance est idéale pour moi car elle n'est "que" de 8,470km. Elle entre dans ma préparation générale et n'est pas un objectif principal. Ce cross représente en fait l'entrée dans ma prépa spécifique pour les 2 autres cross de janvier (Départementaux et régionaux) qui eux seront mes principales cibles.




Pour plus d'infos, je vous invite à vous rendre içi .

mardi 24 novembre 2009

De mon temps...

Pour étayer mon post publié le mercredi 18 novembre 2009 et intitulé "Les Hommes d'aujourd'hui sont des petites natures", voici un court passage d'un article intitulé "Poids et activité physiques" extrait du site http://www.aemed.org/medsport.htm#poids et signé Denis Riche :

"L'ENTREE DANS LA VIE INACTIVE :
Les informations précises recueillies à ce propos nous révèlent que les activités physiques de nos ancêtres, à l'époque du Paléolithique, suivaient un rythme hebdomadaire bien particulier ; les hommes chassaient d'un à quatre jours non consécutifs par semaine, avec des journées de repos intercalées, alors que les femmes s'adonnaient à la cueillette de végétaux tous les 2-3 jours. Là ne s'arrêtaient pas leurs occupations : il leur fallait aussi fabriquer des outils, surveiller les enfants, dont le périmètre de jeu était très important et dont estime que lors de leurs deux premières années ils étaient portés sur pas moins de 1500 km. S'y ajoutait encore la découpe du gibier, la préparation des vêtements, le transport de l'eau, celui du bois pour le feu, et le déplacement des camps. Enfin les danses, qui n'avaient rien de slows langoureux, constituaient la principale activité récréative, plusieurs heures par nuit, plusieurs nuits par semaine, ce qui fera certainement regretter à quelques-uns de ne pas être nés à cette époque! Quoiqu'il en soit, tout ceci représentait une sacrée dépense calorique, qu'on sait relativement bien estimer. A titre d'illustration, on considère que les Occidentaux ont actuellement une dépense énergétique journalière totale qui équivaut simplement au métabolisme de repos des hommes préhistoriques. Cette nette réduction de la dépense explique sans doute l'augmentation de l'adiposité et la perte de masse musculaire associées à la sédentarité actuelle. Pour mieux caractériser cette tendance à l'oisiveté générale, considérez ce qui suit : pour qu'un Américain moyen arrive à approcher la dépense énergétique totale des cueilleurs-chasseurs, il devrait ajouter quotidiennement 17 calories par kg et par jour. Ceci correspond à l'accomplissement de 17 km de course ou de 24 de marche chaque jour.
Pour la première fois dans toute l'Histoire de l'humanité, nous vivons dans une société où ne sommes plus en mesure de nous confronter aux limites ultimes de notre patrimoine génétique, on subit même une sorte de "désadaptation" désastreuse, très voisine de celle rencontrée par les champions au moment de leur retraite sportive. A cet égard, le phénomène "Inuit" nous fournit de précieuses informations. Un groupe de scientifiques a décidé à la fin des années 60, de se livrer, tous les 10 ans pendant 30 ans, à une évaluation systématique des aptitudes physiques d'un groupe à la fois important et représentatif de cette ethnie (14). Trois séries de mesures furent ainsi obtenues, en 1970, puis en 80 et en 90. Entretemps, la civilisation est arrivée à eux, les soumettant à une sédentarisation et à une occidentalisation radicales dont on a pu mesurer les conséquences catastrophiques (voir le tableau). L'arrivée généralisée des motoneiges, du mobilier de cuisine et du chauffage central s'est accompagnée, en l'espace de deux décennies, d'une prise de masse grasse, d'une diminution de la force et d'une chute de VO2 Max. La supériorité qu'ils manifestaient par rapport aux Américains, en 1970, sur le plan physique, est déjà bien moins évidente en 1990, même si un petit écart subsiste encore. On peut penser que le même phénomène ayant touché les populations occidentales avec l'avènement du monde industriel, il est fort possible que les recommandations actuelles, concernant le niveau d'activité physique souhaitable, soit une sorte de consensus mou imposé par l'indolence ambiante. CORDAIN n'hésite en tout cas pas à écrire : "D'un point de vue évolutionniste, c'est le mode de vie sédentaire des pays riches de l'époque contemporaine qui constitue un extrème, pas celui qui a prévalu pour l'Homme depuis nos origines jusqu'à l'ère industrielle." L'essor de sports extrèmes comme le triathlon constituerait alors une sorte de retour aux sources..."

Calendrier 2010 Courses Hors Stade Saone Et Loire

Cliquez sur les images pour les agrandir


Calendrier 2010 Courses Hors Stade du Jura

CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR L'AGRANDIR


mercredi 18 novembre 2009

Les Hommes d'aujourd'hui sont des petites natures

Je vous livre tel quel un article trouvé sur le web. Je pense que d'içi quelques temps l'excellentissime magazine "SPORT ET VIE" réalisera lui aussi un article sur les capacités extraordinaires de nos ancêtres.
Ce qu'il y de certain, c'est qu'au regard de l'histoire de l'Humanité, les capacités de l'Homme actuel se sont effondrées dans une période très courte. Ce qui n'est certainement pas sans conséquences pour notre santé.

"L’homme moderne, cette mauviette
Un archéologue australien a tenté de comparer les performances physiques de l’être humain depuis 30 000 ans : elles n’auraient jamais été aussi faibles qu’aujourd’hui.

05.11.2009  Elke Bodderas  
Die Welt

Ils sont nés environ 30 000 ans trop tôt. Si les hommes et les femmes de Néandertal avaient participé aux premiers Jeux olympiques, en 776 ans avant J.-.C, ou à ceux de Pékin l’an dernier, l’homme moderne n’aurait pas eu la moindre chance. Tout se serait joué entre néandertaliens. Aujourd’hui, personne ne leur arriverait à la cheville sur le plan des capacités physiques. C’est du moins la conclusion de l’Australien
Peter McAllister, archéologue et paléoanthropologue de Perth, qui a rassemblé données historiques, études de fossiles et observations ethnologiques dans un livre intitulé Manthropology : The Secret Science of Modern Male Inadequacy [Andropologie : la science secrète de l’inadéquation de l’homme moderne]. McAllister s’intéresse aux performances physiques de l’humanité depuis l’apparition d’Homo sapiens ; et il juge que sur ce plan l’homme actuel fait bien pâle figure par rapport à ses ancêtres. Les soldats romains, plus costauds que nos sportifs Le paléoanthropologue se fonde par exemple sur les empreintes de pieds fossilisées laissées par des Aborigènes sur un sol glaiseux d’Australie au cours d’une chasse, il y a près de 20 000 ans : six hommes poursuivant un animal à pleine vitesse. Après avoir analysé ces empreintes, McAllister affirme que ces chasseurs devaient se déplacer à 37 km/h. A titre de comparaison, Usain Bolt, détenteur du record mondial, court le 100 mètres à 42 km/h. “Si ces chasseurs aborigènes s’entraînaient dans les conditions actuelles, avec des chaussures spéciales et en courant sur une piste d’athlétisme recouverte d’un revêtement synthétique, ils pourraient facilement atteindre les 45 km/h”, poursuit le chercheur. McAllister retrouve également ce genre de supériorité sportive chez les anciens Tutsis du Rwanda. Des photos prises par des anthropologues il y a une centaine d’années montrent que certains étaient capables, lors de cérémonies rituelles, de sauter sans aide jusqu’à 2,52 mètres de haut, ce qui constituerait un record mondial aujourd’hui. Certaines données sur les civilisations antiques révèlent également que les hommes de cette époque étaient capables de performances sportives remarquables. Les soldats romains parcouraient chaque jour une distance équivalent un marathon et demi, et ce avec un équipement complet qui correspondait à la moitié de leur poids. Mais les marathoniens d’aujourd’hui ne seraient pas les seuls à paraître lamentables face à leurs lointains prédécesseurs. Les équipes de rameurs modernes se feraient laminer par les 30 000 rameurs qu’Athènes utilisait sur ses navires. Et les Aborigènes, non contents d’être d’excellents coureurs, auraient également fait des lanceurs de javelot hors pair, capables de propulser leur lance jusqu’à 110 mètres. Mais ce qui fascine le plus McAllister, ce sont les aptitudes sportives des néandertaliens. “Les femmes de Neandertal possédaient une masse musculaire supérieure de près de 10 % à celle des hommes européens d’aujourd’hui. Dotées de bras nettement plus courts, elles auraient pu, avec un entraînement adapté, battre Arnold Schwarzenegger au bras de fer, même au temps de sa splendeur”, affirme l’anthropologue. Bence Viola, de l’institut anthropologique de l’université de Vienne, est du même avis. “Nous savons que les premiers chasseurs-cueilleurs étaient beaucoup plus musclés que les hommes d’aujourd’hui. Cela se voit à leurs squelettes, incroyablement robustes”, explique Viola, qui dirige notamment les travaux sur le site paléolithique le plus connu d’Autriche, à Willendorf, non loin du Danube. L’homme de Néandertal aurait toutefois eu un ancêtre encore plus balèze, Homo heidelbergensis. Avec ses 120 kilos, Homo heidelbergensis redonne espoir à ses arrière-arrière-arrière petits-enfants accros au fitness. “La masse osseuse et musculaire de l’homme s’adapte aux charges qu’il est amené à porter, un peu comme le bras d’un joueur de tennis”, explique Viola. La sédentarisation, ennemie de la force physique Tout n’est malheureusement pas qu’une question d’entraînement. Il existe aussi des facteurs climatiques qui déterminent la longueur des extrémités. Une règle d’or veut que les membres des habitants des régions chaudes soient plus fins et plus étirés que ceux des peuples des zones froides, car les premiers ont besoin de pouvoir rejeter beaucoup plus de chaleur. Chacun pourra se convaincre de la validité de cette loi naturelle en comparant les longues extrémités des Massaïs, des Tutsis ou d’autres peuples d’Ethiopie à celles des Inuits, par exemple. McAllister fait remonter la décadence de l’homme moderne au début de la révolution industrielle, mais pour Viola cette perte osseuse et musculaire est beaucoup plus ancienne et date de la sédentarisation de l’homme et de l’abandon de la chasse. “Nos os longs étaient déjà plus fragiles après la révolution du néolithique, car l’agriculture nécessitait moins de capacités que la chasse.” Sans compter que la force physique n’est plus aussi sexy aujourd’hui. “Les chances d’accouplement ne dépendent plus de nos qualités de chasseur mais du montant de notre salaire. Or on gagne plus aujourd’hui en travaillant dans un bureau que sur un chantier de construction”, conclut Viola. "

lundi 19 octobre 2009

Retour à Chaussin

Préambule
C'est chaussé de mes chaussons que j'ose vous causer de Chaussin ( à dire 10 fois à toute vitesse).

Juste un petit brin de causette pour vous parler au moins du vainqueur du jour : Régis Roux.

Pour la petite histoire, à un quart d'heure du départ, Régis n'était toujours pas inscrit car il n'avait pas son certificat médical (ni sa licence j'imagine...on est dans le même club). Mais il a réussit à trouver le docteur-sauveur de derrière les fagots qui lui en a rédiger un.

Costaud le gaillard
RR* a quand même été international en course de montagne et vous couvre par exemple un 21,1km en 1h08-1h09.
Par exemple, Régis Roux est quand même capable de remporter en 1 h 09 le semi-marathon de Semur-en-Auxois un dimanche matin, avant de s'imposer le dimanche après-midi sur le 10 km de Dole, dans le temps de 32'40.(Dimanche 11 octobre 2009).

Conclusion
La morale de l'histoire : courir après un docteur juste avant une course...c'est finalement une super mise en jambes ! ;-)


RR* : Régis roux pour les intimes !.

samedi 17 octobre 2009

10 kilomètres de Chaussin

Comme ce fut laborieux !!! J'aurais presque envie de conclure ce billet par cette appréciation !.
J'ai "pioché" tout le long. A la recherche d'un second souffle tout au long de la course, j'ai retrouvé ma respiration une fois la ligne franchie. C'est comme si j'avais fait 10 bornes en apnée. C'est le type de course ou tu te dis à la fin que t'es complètement braque d'avoir enchaîné les foulées avec cette souffrance là.

Au 5° kilomètre j'ai failli tout stopper. Et puis je sais pas pourquoi, j'ai continué. Comme un malade mental qui ne se contrôle plus !.
Je ne me suis pas arrêter, je crois, uniquement parce que je n'ai jamais abandonner une course. Tout simplement.
J'aurais pu tout autant ralentir après le 5° kilo et terminer en déroulant...peinard.... .

Pensez donc ! .

J'ai gaillardement continuer à m'auto punir comme un vrai fada !

Et jusqu'à la fin j'ai eu les poumons écrasés par dix porte-avions et les jambes lestés par une quinzaine de sous-marins.

Bref, j'ai été victime d'un attentat physiologique de grande ampleur. Et le coupable c'est moi-même.

A part ça, tout va bien ;-).

Pour conclure, j'ai réalisé 36'32 à mon chrono. Sans commentaire.

Ps : un billet d'humeur à ne pas trop prendre au sérieux quand même.
:-)))

lundi 12 octobre 2009

Doigts prolixes...

Fichtre...ma réapparition se déroule sous le signe d'une exubérante jacasserie !

C'est juste histoire de causer de ma séance du jour :

Une séance dans un bois communal avec un sentier défriché par moi-même dans lequel je réalise mes séances type cross. Depuis 3 ans maintenant, il y a un fou furieux qui pendant 4 après-midi environ, taille les branches, nettoie et lustre ;-) le sol, afin que son entrainement hivernal se déroule sur ce chemin souvent boueux. Ce circuit est une boucle de 0,99km précisément qui comporte descentes -côtes - relances - obstacles à franchir...bref c'est un vrai cross avec des bons morceaux de boue dedans, parfois avec une petite hauteur de neige en guise de Chantilly.

Et aujourd'hui donc,sur ce terrain légèrement glissant, j'ai chaussé mes pointes pour croquer la séance suivante :

3x0,99km entre l'allure 5km et 10km avec une récupération d'1 minute entre chaque fraction...suivi de 2 boucles enchainées de 1,98km toujours à la même allure. J'avais décidé tout de même de pas trop me livré car Samedi je vais courir un 10km à Chaussin (Jura).

La séance c'est bien déroulée malgré celle d'hier (qui consistait à apprivoiser mon allure 100km via une sortie longue de 20km).
La ventilation, les appuis et les foulées ont été correctes. J'aurais pu enchainer encore un 0,98km ce qui est un bon signe.
Par contre des petites douleurs commencent à me tenir compagnie, signes de fatigue résultant de l'augmentation quantitatif et qualitatif de mon entrainement ces deux dernières semaines.

Prochainement, je mettrais au clair ma préparation pour le 100 bornes du moi de mai.

De retour...

Oui, de retour !.

Et non, je n'avais pas la grippe Machin N1. J'étais juste un peu débordé sur mon côté gauche et mon côté droit.
D'ailleurs je le suis toujours un peu. Débordé.

Bref...quoi de neuf ?

De l'ordinaire : mon addiction à l'enchaînement des foulées ne s'est pas dissipée. Je crapahute toujours.

Depuis le Trail Du Hérisson j'ai enchaîné les séances de course à pied. J'ai aussi couru un 10 bornes (10km de la Voie Bleue à Macon) qui ne restera pas longtemps dans ma mémoire (chrono bof et pluie battante).

Samedi après-midi à 15h15 j'ai un 10km qui me tend la joue. Les 10km de Chaussin.
A vrai dire je suis un peu fatigué car j'ai débuté mon plan pour ce fameux 100km de la quarantaine. ;-) mais aussi et surtout par ce que j'ai à nouveau intégré des séances de rythme, de la vma en prépa de Chaussin mais aussi parce que j'ai commencé les sorties longues à allure spécifique 100km.

Pour en revenir à ce 100km, mon choix semble se diriger vers Chavagne -en Pailler ou alors Steenwerck. Ces deux 100km se déroulent dans la même semaine au mois de mai.
Ma préférence va à Chavagne pour l'instant.

@+

mercredi 26 août 2009

CR Trail du Hérisson

:-))

Voilà !.

J'ai donc couru dimanche durant 2h46'15 sur les 33km du Trail du Hérisson à Chaux-Du-Dombief.

Un superbe trail qui nous faisait entre autre longer le lac de Bonlieu, arpenter la multitude de "sauts" des Cascades du Hérisson , escalader le Pic de l'Aigle et atteindre le bélvédères de 4 lacs.

1500 mètres de dénivelé positif (perso, sur mon polar, j'ai 1000 mètres en + et 1020 en -).
132 participants sur le 15km et 107 sur le 33 km.

Et pour couronner le tout un soleil radieux et une organisation irréprochable ! (Bravo aux bénévoles !).

Je termine 8° et surtout j'ai vécu une course avec d'excellentes sensations de bout en bout. Bien sur, les derniers kilomètres ont été difficiles mais la gestion de ma course m'a permis de ne pas m'effondrer à un quelconque moment du trail.

A vrai dire, j'étais surtout anxieux par rapport aux descentes et à leurs effets destructeurs.
Mais l'entraînement réalisé en amont m'a permis de limiter les dégats. Cependant, je dois avouer que je n'ai vraiment pas descendu les derniers raidillons commes les premiers. Autant au début je dévalais littéralement les pentes sans aucune retenue, autant dans les dernières la fatigue avait pris le dessus et m'empêchait totalement de descendre à tombeau ouvert. J'avais plutôt le frein à main. Et ceci de manière "involontaire". J'utilise le mot "involontaire" car c'est comme si mon cerveau avait interdit à ma "volonté consciente" de dévaler les derniers dénivelés descendants afin de m'épargner la blessure certaine résultant de la fatigue !.
Je voulais être déraisonnable mais mon cerveau me l'interdisait !. En tout cas ce fût un drôle de sentiment !.

Oui...je sais...ça n'est peut-être pas très clair pour vous...mais pour moi ça l'est ! ;-)

Ce dont je suis certain maintenant, c'est que les descentes méritent un entraînement véritablement spécifique !. Le mien fut important mais pas assez !. Il est essentiel d'avoir les quadriceps solides et musclés car les contractions excentriques très violentes lors des descentes vous ruinent la capacité à maintenir des appuis corrects pour la suite des kilomètres !.





Descentes et montées...voici d'ailleurs le graphique de l'altitude et de ma courbe cardiaque durant ce trail.


Un petit mot sur le vainqueur qui a survolé la course : David Emmanuel qui a un record sur marathon en 2h19 et sur 10km route de 29'. ses performances

A bientôt !

lundi 10 août 2009

Sortie Longue et Louis Armstrong

Hier, j'ai effectué ma dernière sortie longue.

Je l'ai réalisé "dans les conditions" du jour J.

Ce jour J correspond au Trail du Hérisson (Dimanche 23 Aout - 35km).

Il faut donc penser à tout : heure de lever - repas d'avant-course - matériel utilisé - etc... , une mise en situation obligatoire quand on veut, un temps soit peu, réaliser un objectif de manière convenable et éviter au maximum les...déconvenues et autres "imprévus" (aléas climatiques par exemple...). La course à pied est un sport qui ne s'improvise pas (en compétition j'entends).

Cette "répétition générale" s'effectue bien évidemment avec une certaine fatigue physique et une fraîcheur mentale quelque peu émoussée, conséquences logiques des semaines de préparation à cet objectif. Mais je suis confiant car j'ai bien absorbé la charge des séances tout en évitant LA blessure. Il faut dire aussi que mes 3 semaines de vacances (encore cette semaine de vacance pour peaufiner l'ensemble) m'ont permis d'augmenter à la fois la DURÉE, le KILOMÉTRAGE et l'INTENSITÉ de l'entraînement mais aussi d'améliorer la RÉCUPÉRATION.

4 paramètres essentiels pour qui veut réaliser une "performance".

Le 4° paramètre (la RÉCUPÉRATION) est trop souvent négligée.

Quand on est "jeune", on peut se le permettre. Quand on approche ou que l'on dépasse la quarantaine, on ne peut pas en faire fi. ;-)

Ainsi, je fais particulièrement attention à 2 éléments : au SOMMEIL (siestes obligatoires) et à l'ALIMENTATION (HYDRATATION y compris) avant, pendant et après les séances. Ce que je ne faisais pas auparavant ou du moins avec beaucoup moins de sérieux. Petit à petit ces 2 critères deviennent des automatismes et j'en ressens les bienfaits.



Bref, tout ça pour dire que je suis très attentif aux paramètres "contrôlables" afin de faire face,dans les meilleurs dispositions, aux paramètres "incontrôlables" et autres impondérable.



Revenons à nos moutons et à cette "simulation light" du jour J. Je dis light car il serait bien sur aberrant de reproduire à l'identique l'effort produit durant la compétition. Pour le coup, c'est le contenant qui a de l'importance et un peu moins le contenu.



Cependant, à 2 semaines de cet objectif, je me suis astreint à un "WEC". Qu'est-ce-qu'un "WEC" me demanderez-vous ? C'est tout simplement un Week-End Choc.



Finalement, ce concept de "WEC", beaucoup de coureurs d'endurance le réalisent lorsqu'ils préparent un objectif spécifique supérieur ou égal au marathon. Seulement, les coureurs ne lui mettent pas de nom.



Guillaume Millet, si !.



Ainsi, dans le hors série N°3 (Août 2009) du magazine "Esprit Trail", on trouve un article intitulé "Réussir un ultra trail" dans lequel sieur Guillaume Millet (d'abord originaire du même village que moi, ancien skieur de fond de haut niveau, actuellement coureur à pied et accessoirement professeur de physiologie de l'exercice à l'Université Jean Monnet à Saint-Etienne) explique la chose suivante :



"le vrai secret pour préparer un ultra, ce sont les "week-end chocs" qui consistent en des enchaînements de 2 jours (...) de rando-course, soit entre 6 et 10h par jour. L'objectif est de faire du travail réellement spécifique sur le plan de l'intensité, de la durée, de l'alimentation (...) et du matériel (bâtons, chaussures, vêtements chauds et imperméables, sacs à dos, etc). Les "WEC" permettent surtout de travailler l'endurance musculaire, qui est pour moi le facteur N°1 dans les déterminants de la performance. Attention, ne pas oublier de récupérer 3 à 5 jours après un "WEC"(...).




J'ai donc réalisé ce "WEC " avec un samedi (à midi) comprenant une séance de 16,3km (1h15) composée ainsi :





  • 4,5km échauffement



  • 5km à allure 15km (récup de 5')



  • 3km à allure 15km (récup de 7')



  • 1km à allure 5km


  • et puis enfin récup. active.


Cette séance m'a permis d'enchaîner le lendemain matin avec une fatigue musculaire prononcée
sans être pour autant rhédibitoire pour le bon déroulement de ma sortie longue dominicale.



DIMANCHE : Lever à 5h15 pour manger mon gateau sport de la marque Décathlon (Aptonia). C'est la première fois que je l'utilise et c'est donc un test. En tout cas il est pratique car il y a 3 sachets. 1 sachet représentant une part. Et surtout il est bien moins cher que les marques spécialisées dans l'alimentation sportive. Il ne coute "que" 7,90 euros quand toutes les autres marques vendent leur gateau énergétique 3 euros de plus !.



Miam-miam...c'est qu'il n'est pas mauvais du tout !.



La météo semble idéale. Il va faire beau et je distingue au loin de grandes nappes de brumes. Il fait frais.Toutes mes affaires pour cette séance du jour ont été préparées la veille. Aussi, depuis dimanche dernier, j'ai opté pour une ceinture-gourde au lieu de mon Camelback.



Cette ceinture gourde comprend 4 petits flacons de 125ml chacun. Un total donc de 500ml bien suffisant pour un trail de 35km qui comprend en plus 4 zones de ravitaillement. Je pourrais donc à la limite ne remplir que 2 flacons au départ et attendre les zones de ravito pour les "re-remplir". C'est donc un gros avantage par rapport à mon camelback. Le but étant d'être le plus léger possible tout en gardant un bon confort de course.



8h10 : je prends ma yellow kangoo direction le plateau de Montciel, lieu de départ de ma dernière sortie longue. Et c'est la plus longue : 2h30 d'ascensions et de descentes quasi non-stop avec 850 mètres de dénivelé positif.



8h34 : je démarre la séance tranquille car en plus d'être longue, elle va être aussi ponctuée d'ascensions à allure de course. 8 côtes précisément. Toutes très raides. D'une longueur allant de 500 mètres à 4,9km. Mais qui dit montées, dit aussi descentes. Et j'en ai 7. Mais j'arrive maintenant à les encaisser sans trop de "dommages collatéraux".



D'ailleurs, au bout de 1km, voilà la première descente : 1km sur un sentier terreux très technique. Il faut déjà être très concentré, faire attention aux pièges (racines-cailloux) et éviter de se laisser trop emporter par la pente.



Voilà, j'en ai terminé. J'arrive dans le jolie village fleuri de Courbouzon. J'ai à réaliser 1km de plat sur du bitume. Je me sens bien et cette fraicheur brumeuse est très agréable. La séance d'hier ne m'a pas trop entamé. En tout cas il n'en a pas résulté de micro blessures.




Première côte : 1km raide sur terrain caillouteux et terreux afin d'atteindre le sommet de la Côte de Grand Champ. J'accélère le rythme progressivement et passe de 117 bpm à 156 au sommet. 176 étant ma fréquence cardiaque maximale...j'ai donc encore de la marge.




De toute façon le but est de courir plusieurs portions (les côtes en l'occurence) de parcours à l'allure que j'aurais durant le Trail du Hérisson. Et comme je run toujours avec mon cardio, j'arrive à controler mon effort et à ne pas me mettre dans le rouge.



Par le passé (on dirait un vieux combattant), j'ai réaliser un trail (Trail de Cousance) de 45km (3h44 d'effort), très accidenté, avec 149 bpm de moyenne et en ne dépassant pas 160 bpm même dans les bosses les plus féroces.



Si je me réfère aux 3 marathons courus, Lyon 2002 (3h00'01) et 2003 (2h47'12) avec pour tous les deux 156 de bpm et celui de Lausanne en 2004 (2h49'07) -162 de bpm - , je pense que je vais courir ce Trail en 3 heures 15 maxi (si je ne me perds pas !) et que ma moyenne de BPM va tourner autour des 156.



Le but donc de cette sortie longue est de ne pas dépasser les 160 de BPM dans mes accélérations et de les gérer autour des 150 - 160 BPM. Le reste étant couru entre 60 à 70% de ma fréquence cardiaque maximale.



1° bosse avalée sans soucis. Le paysage est chouette. En contre-bas il n'y a pas de visibilité car les brumes se sont couchées sur les toits des maisons.



J'ai 1,4km de plat dans la prairie avant d'entamer la 2° descente. 900 mètres sans grande difficulté sur un sol caillouteux.



60 mètres plus bas, c'est le départ de la côte la plus longue : 4,9km et 250 mètres de dénivelé pour atteindre le sommet "désertique"de la séance : la Huarde à 556 mètres d'altitude.



Les 3 premiers kilo. se font sur un chemin caillouteux carossable. Ensuite, et "jusqu'en haut", c'est un sentier mi-herbeux mi-terreux.



J'atteinds le sommet avec de bonnes sensations. Mon souffle est haletant mais c'est normal car j'ai accéléré sur les derniers 500 mètres assez pentu. Enfin...quand je dis accéléré...tout est relatif !...car c'est sans doute le moment ou je suis allé le moins vite !



Zoum...c'est parti pour 4km300 de descentes. le début se déroule dans l'herbe sur 500 mètres, ensuite sur 1,5km c'est du bitume et enfin, la suite est un chemin caillouteux.



Au terme de la descente, je reprend le parcours de l'aller pour 2 kilomètres. Ce que j'avais descendu tout à l'heure je le remonte. J'en suis à 1h20 d'effort et tout est OK : muscles, ventilation et l'envie d'en découdre toujours là !.



Accélération dans cette bosse pour rejoindre le sommet de La Côte de Grands Champs. Puis, au lieu de continuer sur le chemin du retour, je bifurque sur la droite pour à nouveau dévaler une pente de 100 mètres de dénivellé sur 800 mètres. En bas je retouve le village de Courbouzon que je quitte aussitot pour rejoindre la Vierge... .Seulement, pour la retrouver, je ne dois pas faire un signe de croix mais juste diminuer la longueur de ma foulée tant le sentier très étroit que j'emprunte est abrupt. 500 mètres d'ascension sous un soleil maintenant bien présent.



Je vois la Vierge...la dépasse est lui dit bye-bye...pas le temps de lui faire la causette. Il faut que je retourne sur le Plateau de Montciel !



Descente-plat sur Courbouzon puis montée sur le Plateau De Montciel.



Voilà, j'y suis...2h04 d'effort et encore la pêche ! J'ai 30 minutes à caser. Je décide donc d'aller vadrouiller sur le plateau d'en face : La Côte de Mancy. Je n'ai jamais traîné mes baskets là-bas et c'est donc l'occasion d'aller découvrir ce coin. Ce que je sais c'est que certains y pratiquent l'escalade.



A nouveau donc, je reparts pour une descente. Elle est goudronnée mais ne dure que 900 mètres.



Et devinez ? Bein v'là t'y pas que ça remonte ! Et pas qu'un peu : 1,265 km pour 100 mètres de dénivelé. Puis ensuite c'est un rendez-vous avec un plat relatif d'1,1km pour crapahuter de nouveau sur 500 mètres et me retrouver enfin sur la Côte de Mancy.



Cet endroit n'est pas anodin puisqu'il est classé Réserve Naturelle Régionale. C'est assez désertique, dénudé mais je cours au milieu des papillons et pour clore une séance c'est super sympa !. Seulement, j'en suis à 2h27 d'effort et il faut que je retourne sur le Plateau de Montciel en face. Ca n'est pas très loin mais je vais dépasser le temps d'entraînement que je m'étais auto-prescrit !. Et c'est part pour 1,4km de descente à travers les sentiers de Mancy. Je fais particulièrement attention car la fatigue est tout de même présente et j'aurais vite fait de "lacher" un appui et de me tordre la cheville.



8 minutes plus tard je suis à nouveau au pied de Montciel. Il ne me reste plus que 800 mètres à monter sur du bitume et je retrouverais ma Yellow Kangoo !.



6 minutes 41 passée j'y suis !



Je regarde ma montre : 2h41'26 d'effort pour 29,1km et 850 mètres de dénivelé positif et autant pour le négatif.



Il fait beau. Je suis bien. Dans la plénitude du coureur qui vient d'effectuer une super sortie alliant beauté du paysage, effort, solitude euphorique (je n'ai croisé personne sur tous les chemins utilisé), calme enchanteur... .



Et puis j'ai ma dose d'endorphine...



"What A Wonderfull World" chantait Louis Armstrong...



Il avait raison...au moins pour cette journée.



Conclusion terre-à-terre de cette répétition générale : tout est OK ! De l'endurance musculaire au matériel utilisé !. Comme on dit : "y'a plus qu'à !"



Voici quelques graphiques en guise de conclusion :






La ligne blanche sur la photo Google Earth représente 7,5km à vol d'oiseau

Bilans en graphique

Posted by Picasa
Les dessins valent mieux que les grands discours.

samedi 8 août 2009

vendredi 7 août 2009

Je riz jaune

Posted by Picasa
Merci K'Koud d'avoir penser à moi.........;-)
Alors commençons les présentations.
De gauche à droite et de haut en bas il y a :
  1. Mon camping car playmobil
  2. Mon livre de chevet
  3. Titi que je fais cuire pour ce soir
  4. Moi-même avec mon premier maillot de cyclisme (je l'ai eu à 16 ans...j'en ai 39 et je pédale toujours avec...il est collector !!!)
  5. ma paire de pompes trail
  6. Ma Kangooooo
  7. mon opération pièces jaunes
  8. les pages jaunes de l'annuaire
  9. Mon stabilo
  10. de la moutarde
  11. et pour les poètes...mon contrôle antidopage matinal...... ;-)

mercredi 5 août 2009

Sortie cycliste


Posted by Picasa



Hier, avec mon fils, nous avons effectué une chouette sortie de "moyenne" montagne à travers le vignoble du Revermont.


71km sans trop forcer (enfin...pas tout à fait) avec 18km d'ascension cumulé et 1105 mètres de dénivellé. Le profil de la sortie montre que c'était quand même du solide.




Posted by Picasa

(vignes non loin du village de Vercia)


Je profite ainsi de mes vacances pour pédaler une à trois fois par semaine avec lui. Comme il est dans une école de cyclisme depuis presque un an et que cet été son club n'organise pas d'entraînement, je me fais un plaisir de l'accompagner, surtout pour les sorties éloignées de la maison et comportant des descentes. On s'éclate comme 2 gamins qui se prendraient pour 2 pros en pleine ascension du Mont Ventoux lors du Tour de France.


Le voici lors de l'ascension de la première bosse qui mène à Saint Laurent La Roche.



Posted by Picasa


Auparavant nous avions traversé Grusse, un très jolie village viticole, situé au pied de la côte et j'ai pris un cliché de cet énigmatique décor avec cette statuette posée au milieu d'une petite rivière.



Posted by Picasa



Pour en revenir à cette première grimpée, le but était de monter jusqu'au ciel afin d'atteindre "la dame" tout en haut qui nous attendait les bras ouverts.





Posted by Picasa

Cette madone protège donc le village de Saint Laurent La Roche.







Posted by Picasa



Pour en savoir un peu plus sur ce village (qui a un historique médiéval chargé) rendez-vous sur le blog içi .



La deuxième bosse, la plus longue (6,4km), traverse le village de Rotalier.


Ensuite on enchaîne avec le "mur" qui tue. D'ailleurs ce "coup de cul" a comme doux nom "La Côte Chaude". C'est 1km tout pile entre 10 et 15%. La récompense de cet effort violent est que du sommet on peut voir le Mont Blanc !.


La preuve :


Sur Google Earth, à vol d'oiseau, le sommet de la "Côte Chaude" est à 132,96km du sommet du Mont-Blanc.

La dernière côte a elle aussi un nom très évocateur : "Crêve-coeur".



Cela fait 5 fois qu'on l'escalade et sur ces 5 fois, nous n'avons vu aucune voiture ou autre véhicule. La route n'est pas large du tout et elle serpente parmis les sapins et les vaches.



Ensuite ce fut le retour...effectué dans la bonne humeur et un petit concours de grimaces :